Semaine du lundi 9 avril

Correction du devoir :

Calculer les fractions proposées:

 

les sept dixièmes de 100       les trois quarts de 8

les cinq tiers de 9         les quatre cinquièmes de 15

les trois demis de 40     les sept huitièmes de 16

 

 

Portions du disque : calculs

 

On voudrait représenter par des portions du disque des fractions courantes. Comment calculer les angles correspondants ?

Il suffit de calculer les différentes fractions de 360°, par exemple le quart de 360°, les trois quarts de 360°, le tiers de 360°, les deux tiers de 360° etc.

Pour faciliter ce travail, nous pouvons décomposer 360 afin de trouver les facteurs communs dans les fractions à simplifier.

360 = 36 x 10 = 4 x 9 x 10 = 2 x 2 x 3 x 3 x 2 x 5 =

360 est donc divisible par 2, par 4, par 8, par 3, par 6, par 9, par 12, par 24, par 18, par 36, par 72..., par 5, par 10, par 15 etc.

A partir de ces calculs, construire des disques représentant les fractions ci dessus. Rayon 30 mm. Axe de repère vertical (=> 0° en haut).

Exemples de construction au compas et au rapporteur en fonction des angles calculés (remarque : notre rapporteur est gradué en sens inverse de celui ci-dessous):

 

Camemberts fermiers au lait entier :

       

   *

       

 

Histoire

 

Cette frise chronologique est à connaître par coeur.

Résumé et lexique en autodictée:

 

 

TP de mathématiques : réductions et agrandissements de figures

En observant les objets sur la feuille photocopiée et en les comparant à votre règle graduée, retrouver les rapports d'agrandissement ou de réduction. Les exprimer en pourcentages.

 

Sciences : produire de l'énergie par transformations successives

- Démonstrations avec des dynamos, un train miniature et des rails en pente.

- Lecture du document de synthèse.

Nous remarquons au passage que le système est réversible, c'est-à-dire que les rôles de générateur et de consommateur peuvent s'échanger.
C'est avec des générateurs tournants comme les dynamos ou les alternateurs, beaucoup plus grands naturellement, que l'on exploite la force motrice de l'eau dans les barrages, ou celle du vent avec les éoliennes.
En couplant un moteur thermique (moteur diesel, turbine à gaz, turbine à vapeur) à un générateur, on peut aussi produire de l'électricité à partir d'énergie chimique (carburant, gaz), d'énergie solaire, d'énergie géothermique ou d'énergie nucléaire.

Ainsi, grâce à l'induction magnétique, on sait produire de l'énergie électrique à partir d'une source d'énergie mécanique.


Ces dernières expériences nous permettent de comprendre que l'induction magnétique et l'électromagnétisme jouent un rôle fondamental dans les techniques de production et d'utilisation de l'électricité.

 

Nous visionnons sur Internet les trois vidéos du train et des dynamos, puis une vidéo d'un amateur qui prétend créer un mouvement perpétuel grâce à de l'énergie "surnuméraire".

La vidéo se révèle truquée : le système est relié à une source de courant cachée sous la moquette.

Tous les systèmes dits "à énergie libre" présentés sur Internet relèvent de la plaisanterie, du trucage ou de la méconnaissance des lois de transformation énergétique. Dans le meilleur des cas, quand ces moteurs semblent marcher tout seuls, cela tient à une perte progressive de magnétisme de leurs aimants. Ils sont de toutes manières inutilisables si l'on veut en tirer un travail efficace.

 

Vocabulaire : préfixes et suffixes

3. Quel est le radical de chacun de ces mots ?
relire - porter - radiologue - transpercer -
mangeable - finir - rebond - chanteur -
passager - déboiser.
4. Retrouve les mots qui ont un préfixe.
Quel est ce préfixe ?
encaisser - enfer - enfermer - malade -
déchet - maléfique -
souterrain - souverain -
maladroit - faire.

 

À partir d'un mot simple, le radical, on peut former d'autres mots, appelés mots dérivés, en ajoutant un préfixe, un suffixe ou les deux à la fois.
Le préfixe est un élément placé devant le radical et qui en modifie le sens.
Exemples : il + légal • illégal      para + chute • parachute
        préfixe radical mot dérivé préfixe radical mot dérivé
Le suffixe est un élément placé après le radical et qui en modifie le sens.
Exemples : renard + eau • renardeau     boucher + ie • boucherie
            radical suffixe mot dérivé     radical suffixe mot dérivé
Souvent, le radical ne se retrouve pas en entier dans le mot dérivé.
Exemples : soupe • soupière ; lumière • lumineux.

 

5. Forme le contraire de chaque mot en utilisant un préfixe.
possible, impossible - charger, décharger - réel, irréel - moral, immoral - adresse, maladresse - réparable, irréparable - lisible, illisible - aventure, mésaventure - content, mécontent - connu, inconnu.

6. À partir de chaque verbe, forme de nouveaux verbes en ajoutant des préfixes.
Exemple : tenir • retenir, soutenir, détenir...
prendre :
reprendre, apprendre, surprendre, méprendre, entreprendre- venir : revenir, prévenir, survenir, parvenir, advenir - porter : reporter, emporter, déporter, rapporter, apporter, supporter, téléporter Mr Spock - garder : sauvegarder - voir : prévoir, revoir, entrevoir - faire : refaire, défaire, parfaire -
fermer :
refermer, enfermer, - former : reformer, déformer, transformer - servir : resservir, desservir - paraître : apparaître, disparaître, reparaître- plier : replier, déplier
paraître :
plier :

7. Recopie chaque mot et sépare d'un trait le radical et le suffixe.
vendeur - regrettable - crémerie - radiologie - grandir - charpentier - jaunâtre - rectangulaire - patinoire - fillette.

Correction : vend/eur – regrett/able – crém/erie – radio/logie –
grand/ir – charpent/ier – jaun/âtre – rectang/ulaire –
patin/oire – fill/ette.

 

8. Recopie uniquement les mots qui ont un suffixe. Sépare d'un trait radical et suffixe.
norvégien - défaut - muret - guérir - hauteur - chaton - maison - échelle - fourchette - chauffage.

Correction: norvég/ien – mur/et – haut/eur – chat/on –
fourche/tte – chauff/age.

 

11. À l'aide d'un suffixe ou d'un préfixe, trouve un mot dérivé à partir de chacun des mots suivants. Emploie-le dans une phrase.
chasse - place - patin - vue - atlantique.

Correction : chasseur – placement – patinage, patinoire, patineur, patineuse – visible, vision, une revue – transatlantique.

12. À partir de ces verbes, forme des
adjectifs en utilisant les suffixes able ou ible.
recharger - diviser - prendre - attaquer - lire -
franchir - respecter - rire - nuire - pratiquer.

Correction : rechargeable – divisible – prenable –
attaquable – lisible – franchissable – respectable –
risible – nuisible – praticable.

 

Dictée préparée (liaisons, accords, préposition + infinitif)

Des pluies diluviennes se sont abattues sur la
région. Les sous-sols et les rez-de-chaussée
des immeubles et des maisons ont é
inond
és. Les sapeurs-pompiers sont intervenus
toute la nuit pour aid
er des familles entières à
se protég
er de la montée des eaux. Ils ont
mi
s en marche des pompes à eau et au petit
matin, la fatigue
se lisait sur les visages.


 

Lecture orale : On a marché sur la Lune

 

Dans cette bulle, nous avons trois verbes à l'impératif suivis d'un pronom complément, donc on relie ces mots par un tiret.

Prendre : en prenant, pris

impératif : prends, prenons, prenez

prendre le matelas ---> le prendre

je le prends, tu le prends, il le prend... etc

Prends le matelas. ---> Prends-le.

Prenez le matelas. ---> Prenez-le.

étendre : en étendant, étendu

impératif : étends, étendons, étendez

Etends-le. Etendons-le. Etendez-le.

se coucher : Couche-toi. Couchons-nous. Couchez-vous.

 

Recherche :

A partir des textes ci-dessous, trouver des mots de la même famille que

légère, vibration, trembler, aplatis, couchette, mouvement, pénible, bourdonnent, fortes, sensation, écrasement, s'accentue, respiration, difficile, irrésistible, possible, remuer, évanoui, impression, crâne, éclater, sortir, orbites.

 

Mots trouvés :

légère, léger, légèrement, alléger, la légèreté.

une vibration, un vibreur, vibrer, vibrant, vibratoire...

trembler, un tremblement, trembloter,

aplatis, aplatie, un aplatissement, aplatir, plat(e), un plat, un plateau

couchette, coucher, le couchage, couchant(e)

mouvement, mouvoir, mouvant(e), mobile, immobile, mouvementé(e)

pénible, péniblement, la pénilité, la peine,

bourdonnent, bourdonner, le bourdonnement, le bourdon,

fortes, la force, forcer, forcir, renforcer, fort(e), fortement, forcément, un renfort, renforcer...

sensation, sentir, ressentir, sensationnel

écrasement, écraser

s'accentuer, une accentuation, un accent

respiration, respirer, respirable, irrespirable

Mots de la même famille à rechercher pour demain: difficile, irrésistible, possible, remuer, évanoui, impression, crâne, sortir.

 

Travaux sur les agrandissements et réductions de figures:

en comparant les reproductions par rapport à l'original, on évalue le rapport d'agrandissement ou de réduction:

Si la reproduction est deux fois plus grande que l'original, c'est un agrandissement de 200%.

Si la reproduction est deux fois plus petite, c'est une réduction de 50%.

Un compas peut vous aider à évaluer les rapports. Il faut aussi se servir des graduations. A vos calculs !

Dans la fiche de travaux se cachent des agrandissements à 125%, à 150%,

et des réductions à 20%, à 25%, à 50%, à 60%, à 67%, à 75%, à 80% de l'original.

 

Géométrie: devoir

1/ Je reproduis mon équerre à 60°.

2/ Je reproduis mon équerre à 45°.

Je marque les angles et vérifie que leur somme fait bien 180°.

3/ Je construis une équerre à 45°.

4/ Je construis une équerre à 60°.

Je vérifie la somme des angles.

Je construis une équerre à 45° dont les petits côtés mesurent 70 mm.

Je vérifie la somme des angles.

Technique : je trace deux droites perpendiculaires. Partant du sommet je trace sur chacune d'elle un repère à 70 mm.

En reliant les deux points obtenus j'obtiens le troisième côté du triangle isocèle. Je vérifie que les deux angles sont égaux et font bien 45°.

 

Je construis une équerre à 45° dont le grand côté mesure 100 mm.

Je vérifie la somme des angles.

 

Je construis une équerre à 60° dont le grand côté mesure 100 mm.

Je vérifie la somme des angles.

 

Lecture orale - lecture expliquée

Terre des Hommes pages 25 à 28

 

Lequel d’entre nous n’a point connu ces espérances de plus
en plus fragiles, ce silence qui empire de minute en minute comme
une maladie fatale ? Nous espérions, puis les heures se sont
écoulées et, peu à peu, il s’est fait tard. Il nous a bien fallu com-
prendre que nos camarades ne rentreraient plus, qu’ils repo-
saient dans cet Atlantique Sud dont ils avaient si souvent labou-
ré le ciel. Mermoz, décidément, s’était retranché derrière son
ouvrage, pareil au moissonneur qui, ayant bien lié sa gerbe, se
couche dans son champ.

Quand un camarade meurt ainsi, sa mort paraît encore un
acte qui est dans l’ordre du métier, et, tout d’abord, blesse peut-
être moins qu’une autre mort. Certes il s’est éloigné celui-là,
ayant subi sa dernière mutation d’escale, mais sa présence ne
nous manque pas encore en profondeur comme pourrait nous
manquer le pain.
Nous avons en effet l’habitude d’attendre longtemps les
rencontres. Car ils sont dispersés dans le monde, les camarades
de ligne, de Paris à Santiago du Chili, isolés un peu comme des
sentinelles qui ne se parleraient guère. Il faut le hasard des
voyages pour rassembler, ici ou là, les membres dispersés de la
grande famille professionnelle. Autour de la table d’un soir, à
Casablanca, à Dakar, à Buenos Aires, on reprend, après des années de silence, ces conversations interrompues, on se renoue
aux vieux souvenirs. Puis l’on repart. La terre ainsi est à la fois
déserte et riche. Riche de ces jardins secrets, cachés, difficiles à
atteindre, mais auxquels le métier nous ramène toujours, un
jour ou l’autre. Les camarades, la vie peut-être nous en écarte,
nous empêche d’y beaucoup penser, mais ils sont quelque part,
on ne sait trop où, silencieux et oubliés, mais tellement fidèles !
Et si nous croisons leur chemin, ils nous secouent par les
épaules avec de belles flambées de joie ! Bien sûr, nous avons
l’habitude d’attendre…
Mais peu à peu nous découvrons que le rire clair de celui-là
nous ne l’entendrons plus jamais, nous découvrons que ce jar-
din-là nous est interdit pour toujours. Alors commence notre
deuil véritable qui n'est point déchirant mais un peu amer.
Rien, jamais, en effet, ne remplacera le compagnon perdu.
On ne se crée point de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor
de tant de souvenirs communs, de tant de mauvaises heures vé-
cues ensemble, de tant de brouilles, de réconciliations, de mou-
vements du cœur. On ne reconstruit pas ces amitiés-là. Il est
vain, si l’on plante un chêne, d’espérer s’abriter bientôt sous son
feuillage.
Ainsi va la vie. Nous nous sommes enrichis d’abord, nous
avons planté pendant des années, mais viennent les années où
le temps défait ce travail et déboise. Les camarades, un à un,
nous retirent leur ombre. Et à nos deuils se mêle désormais le
regret secret de vieillir.

Telle est la morale que Mermoz et d’autres nous ont enseignée. La grandeur d’un métier est, peut-être, avant tout, d’unir des hommes : il n’est qu’un luxe véritable, et c’est celui des relations humaines.
En travaillant pour les seuls biens matériels, nous bâtissons nous-mêmes notre prison. Nous nous enfermons solitaires,
avec notre monnaie de cendre qui procure rien qui vaille de
vivre.
Si je cherche dans mes souvenirs ceux qui m’ont laissé un
goût durable, si je fais le bilan des heures qui ont compté, à
coup sûr je retrouve celles que nulle fortune ne m’eût procurées.
On n’achète pas l’amitié d’un Mermoz, d’un compagnon que les
épreuves vécues ensemble ont lié à nous pour toujours.
Cette nuit de vol et ses cent mille étoiles, cette sérénité,
cette souveraineté de quelques heures, l’argent ne les achète
pas.
Cet aspect neuf du monde après l’étape difficile, ces arbres,
ces fleurs, ces femmes, ces sourires fraîchement colorés par la
vie qui vient de nous être rendue à l’aube, ce concert des petites
choses qui nous récompensent, l’argent ne les achète pas.
Ni cette nuit vécue en dissidence et dont le souvenir me re-
vient.

Nous étions trois équipages de l’Aéropostale échoués à la
tombée du jour sur la côte de Rio de Oro. Mon camarade
Riguelle s’était posé d’abord, à la suite d’une rupture de bielle ;
un autre camarade, Bourgat, avait atterri à son tour pour recueillir son équipage, mais une avarie sans gravité l’avait aussi cloué au sol. Enfin, j’atterris, mais quand je survins la nuit tombait. Nous décidâmes de sauver l’avion de Bourgat, et, afin de mener à bien la réparation, d’attendre le jour.
Une année plus tôt, nos camarades Gourp et Érable, en
panne ici, exactement, avaient été massacrés par les dissidents.
Nous savions qu’aujourd’hui aussi un rezzou de trois cents fusils
campait quelque part à Bojador. Nos trois atterrissages, visibles
de loin, les avaient peut-être alertés, et nous commencions une
veille qui pouvait être la dernière.
Nous nous sommes donc installés pour la nuit. Ayant débarqué des soutes à bagages cinq ou six caisses de marchandises, nous les avons vidées et disposées en cercle et, au fond de chacune d’elles, comme au creux d’une guérite, nous avons allumé une pauvre bougie, mal protégée contre le vent. Ainsi, en plein désert, sur l’écorce nue de la planète, dans un isolement des premières années du monde, nous avons bâti un village
d’hommes.
Groupés pour la nuit sur cette grande place de notre village, ce coupon de sable où nos caisses versaient une lueur tremblante, nous avons attendu. Nous attendions l’aube qui nous sauverait, ou les Maures. Et je ne sais ce qui donnait à cette nuit son goût de Noël. Nous nous racontions des souvenirs, nous nous plaisantions et nous chantions.
Nous goûtions cette même ferveur légère qu’au cœur d’une
fête bien préparée. Et cependant, nous étions infiniment
pauvres. Du vent, du sable, des étoiles. Un style dur pour trappistes. Mais, sur cette nappe mal éclairée, six ou sept hommes qui ne possédaient plus rien au monde, sinon leurs souvenirs, se partageaient d’invisibles richesses.
Nous nous étions enfin rencontrés. On chemine longtemps
côte à côte, enfermé dans son propre silence, ou bien l’on
échange des mots qui ne transportent rien. Mais voici l’heure du
danger. Alors on s’épaule l’un à l’autre. On découvre que l’on
appartient à la même communauté. On s’élargit par la découverte d’autres consciences. On se regarde avec un grand sourire.
On est semblable à ce prisonnier délivré qui s’émerveille de
l’immensité de la mer.

 

Histoire

Les grandes lois républicaines : Résumé en autodictée