1/ Traçons deux droites sécantes, nommons I leur point d'intersection.
I est le sommet des angles formés par les droites.
Deux de ces angles sont obtus, c'est à dire supérieurs à l'angle droit.
Les deux autres sont aigus, c'est à dire plus petits que l'angle droit.
Nous utilisons le rapporteur pour mesurer ces angles en degrés.
Nous comprenons qu'il n'est pas nécessaire de mesurer des deux côtés puisqu'il s'agit du même angle.
En additionnant les deux angles, nous trouvons toujours 180°. En effet, la somme des deux angles formés par deux droites sécantes correspond à l'angle plat.
2/ Nous construisons à présent un triangle quelconque dont nous mesurons les angles.
Nous additionnons alors les mesures en degrés des trois angles obtenus.
Par exemple : 76° + 40° + 64° = 180°
Pour les dessins des élèves : 52° + 98° + 30° = 180°
102° + 55° + 23° = 180°
Nous remarquons que la somme des trois angles d'un triangle vaut toujours 180°.
Reproduisons la forme de nos équerres et mesurons leurs angles :
Correction des calculs de fractions :
Correction:
Sciences
Une bobine parcourue
par un courant électrique exerce un champ magnétique.
Mais l'inverse est-il possible ? Une bobine traversée
par un champ magnétique produit-elle de l'électricité
? Comment vérifier cette hypothèse ?
On branche aux bornes d'une bobine un galvanomètre, instrument
de mesure à cadran, très sensible au courant électrique.
On approche un aimant de la bobine. Que se passe-t-il ?
On remarque qu'à chaque mouvement de l'aimant, l'aiguille
du galvanomètre bouge : cela montre qu'un faible courant
électrique naît dans la bobine. Plus le mouvement
est rapide, plus la bobine produit d'électricité.
Une variation
de champ magnétique
crée dans le fil un courant électrique. Ce phénomène
est appelé l'induction
magnétique.
Nous fixons au bout d'un crayon un aimant que nous faisons tourner
rapidement devant la bobine. Le courant produit est plus important
et nous remarquons qu'il change de sens
à chaque demi-tour. C'est un courant alternatif.
Pour visualiser ce courant alternatif, nous relions la bobine
à un appareil très sensible muni d'un écran
luminescent : l'oscilloscope. Cet instrument de mesure montre
les variations dans le temps de la tension électrique.
Lorsque l'on fait tourner l'aimant régulièrement devant la bobine, on obtient à l'écran une courbe qui a l'allure de vagues serrées. L'espace entre ces vagues dépend de la vitesse de rotation de l'aimant.
Comment produire une plus grande quantité de courant ? Nous utilisons cette fois une génératrice de vélo. Elle contient une bobine et un aimant à 8 pôles tournant dans une armature de fer doux. A chaque fraction de tour, une impulsion électrique est créée, tantôt positive, tantôt négative.
Nous vérifions ce fait en la branchant sur un ampèremètre à zéro central: nous voyons son aiguille osciller vers la droite et vers la gauche, alternativement.
La
génératrice produit elle aussi un courant alternatif. Si l'on tourne suffisamment
vite, on peut allumer une ampoule ! Ce petit alternateur produit par induction une assez grande
quantité d'énergie. Il transforme de l'énergie
mécanique en électricité.
Expériences avec des haut-parleurs
Images en cours de saisie
Quand on applique un courant variable aux bornes d'un haut-parleur, sa bobine se déplace et pousse la membrane, ce qui crée un son.
L'inverse est-il possible ? Si l'on fait vibrer la membrane du haut-parleur, cela crée-t-il de l'électricité ?
Nous pensons que oui, puisque le déplacement d'une bobine dans un champ magnétique crée du courant.
Pour le vérifier, nous branchons le haut-parleur aux sondes de l'oscilloscope, et nous réglons la sensibilité au maximum.
Dès que l'on touche la membrane, des vagues apparaissent sur l'écran; elles suivent le rythme des impulsions données à la membrane. Et lorsque nous parlons devant le haut-parleur, la courbe de l'oscilloscope reproduit les ondes sonores, avec un aspect différent selon la voix de chacun. C'est le spectre vocal, propre à chaque personne.
Maintenant, nous savons que le haut-parleur peut fonctionner "à l'envers", c'est à dire qu'il peut transformer un son en signal électrique.
Idée ! Nous branchons deux haut-parleurs identiques borne à borne au moyen de deux longs fils.
Quand on tapote la membrane de l'un, l'autre émet un son semblable.
Si l'on parle dans le premier haut-parleur, on entend la voix dans le second, et inversement.
Nous réalisons ainsi un appareil de communication à distance.
Inconvénient : le signal émis est beaucoup plus faible que la voix captée au départ. On dit que le signal est fortement atténué. Il faudrait pouvoir l'amplifier.
Ce dispositif est une sorte de téléphone rudimentaire.
Il nous fait comprendre que l'électromagnétisme et l'induction magnétique jouent un rôle fondamental dans les technologies de communication.
